Jean-Luc DELVAUX

Jean-Luc Delvaux est un talentueux dessinateur liégeois de bandes dessinées. 

Depuis plusieurs années, il réalise le dessin de la carte de membre du Belgian Triumph Club.

Avec son ami Thierry Dubois au scénario, il vient de terminer le dessin de leur quatrième album des aventures de Jacques Gipar (sortie prévue en janvier 2013).

Il m'a très gentiment dédicacé un de ses albums en y crayonnant ma Standard Vanguard.

http://jean-lucdelvaux.blogspot.be/

Miniature

J'ai trouvé cette photo sur  www.forum-auto.com

Une très jolie réalisation

Standard Vanguard Cabriolet

La Standard Vanguard cabriolet est une réalisation des usines Impéria de Nessonvaux.

Si vous disposez de photographies, documentation, articles de journaux, voire une épave de cette voiture, je vous remercie de me contacter.

Fin du décapage extérieur

 

Pour mes Triumph Herald et Spitfire, j'avais utilisé un produit spécial pour le décapage de la peinture.
Celui-ci est tellement efficace qu'après la première couche, pratiquement toute la peinture était enlevée.
Je pensais qu'il en serait de même pour la peinture de la Vanguard.
Hé bien pas du tout !!!
La peinture de 1951 est bien plus tenace que les peintures plus récentes.
J'ai dû m'y reprendre à de nombreuses reprises pour en venir à bout .
Et dans certains cas, j'ai même dû y aller avec une brosse métallique fixée sur ma foreuse.
Du coup, j'ai mis beaucoup plus de temps que prévu et le nombre de bidons de décapant a été multiplié.
Il me reste maintenant à décaper l'intérieur de l'habitacle.
Je pense (j'espère) que le décapage sera plus aisé car j'ai constaté que la peinture a été pulvérisée sans primer mais directement sur la carrosserie.
Dans certains endroits, la peinture commence même à peler toute seule.

Bas des portières

Le décapage de la carrosserie prend beaucoup de temps.
En effet, après avoir appliqué le produit sur une surface, il faut attendre 40 minutes avant de frotter à l'aide d'ouate de fer.
En règle générale, on ne vient jamais à bout de toute la peinture après la première application et il faut donc revenir à la charge plusieurs fois.
J'ignore pourquoi mais j'ai souvent constaté que lorsqu'il y a une couche de mastic en-dessous de la peinture - suite à une restauration, bien entendu - la peinture s'enlève beaucoup plus difficilement.
Réaction chimique, sans doute.
Alors, pour ne pas perdre de temps entre le dépôt du produit et le frottage, j'ai attaqué la restauration des portières avant.
J'ai découpé toute la partie rouillée (du vrai gruyère) sur une bande de 8 cm (photo du haut)
J'avais préalablement commandé des toles de 10 cm pliées sur 1 cm pour le rebord.
Il me restait à découper, cintrer, positionner, calibrer, etc... pour arriver au résultat avant soudure et mastiquage (photo du bas)
Les deux portières sont terminées en ce qui concerne la tole extérieure. Pour la tole intérieure, ce sera une autre affaire...

Décapage du compartiment moteur

Les soudures sur la carrosserie étant terminées, il n'y avait plus aucune raison pour laisser la voiture à 1,50 mètre de hauteur.
Je l'ai donc descendue au niveau du sol mais pas encore sur son châssis.
Mon but étant de commencer le décapage, il me sera plus facile de travailler avec la voiture à même le sol. De plus, j'aurais certainement abimé le châssis avec le produit corrosif que je vais utiliser pour enlever la peinture noire actuelle.
Muni de mon masque pour protéger mes yeux et de mes gants spéciaux pour protéger mes mains, j'ai commencé le décapage par le compartiment moteur.
C'est plein de coins et de recoins !!!
Afin de laisser le produit agir, j'ai travaillé par morceaux en commençant par le tablier, ensuite la contre-aile gauche et enfin la contre-aile droite.
Il faut commencer par badigeonner à l'aide d'un pinceau, attendre 10 minutes et ensuite frotter à l'aide d'un tampon de fer, celui-ci ayant l'avantage de ne pas rayer la carrosserie.
Généralement, on enlève le plus gros lors du premier passage et il faut recommencer une deuxième fois pour les zones récalcitrantes.
Le résultat, vous le voyez ci-contre, avant & après.
Lorsque toute la carrosserie sera décapée, alors je pourrai la replacer sur le châssis pour conduire l'ensemble chez un sableur. Je pense qu'il me faudra encore une petite journée pour décaper l'ensemble de la carrosserie.

Fabrication & soudure de toles

La fabrication et les soudures des soubassements n'ont pas posé beaucoup de problème car il s'agissait de toles rectilignes.
J'ai appréhendé le moment où je m'attaquerais au bas des ailes arrière car la forme est constituée de deux arrondis, l'un vertical et l'autre horizontal, l'ensemble ressemblant à une banane.
Après mure réflexion, j'ai commandé chez mon fournisseur deux toles de 70 cm de long pliées afin d'obtenir un arrondi sur toute la longueur dans le but de reconstituer l'arrondi vertical.
Il me restait à ceintrer ces toles pour obtenir l'arrondi horizontal.
Pour ce faire, j'ai découpé la forme de l'aile dans une planche de bois en clouant une autre planche souple sur la partie arrondie afin d'obtenir un gabarit.
J'ai ensuite disqué des entailles afin de pouvoir plier la tole et obtenir ainsi la forme correspondant à mon gabarit.
Il ne restait plus qu'à souder entre elles les découpes afin de solidifier l'ensemble et enfin souder la banane sur la carrosserie.
Je suis assez satifait du résultat... pour un débutant.
J'en ai presque terminé avec les soudures sur la carrosserie.
Pour les portières, on verra plus tard.

Premières soudures

 Je n'ai jamais soudé de ma vie !!!
 Mais comme il n'est jamais trop tard pour apprendre...
La semaine passée, Placido et Salvatore sont venus m'apporter tout le matériel pour me lancer dans l'aventure : poste semi-automatique, bonbonne de gaz, casque et gants de protection.
Quelques mots d'explication sur la manière de souder, quelques conseils et enfin un petit test plus tard et les voilà repartis en me laissant avec mes incertitudes, celles d'y arriver ou non tout seul !
Mes premiers essais ne furent pas très concluants. Mais remettant sans cesse mon travail sur l'ouvrage, mes soudures étaient de plus en plus belles.
Quelques heures plus tard, le soubassement côté droit était en place et solidement soudé. Encore quelques fignolages et ce sera parfait. Je pourrai ensuite souder le bas de caisse et ce sera terminé pour ce côté de la voiture.

Excelsior

Après avoir reçu mes jantes sablées en retour, je me suis rendu chez mon fournisseur en peinture automobile pour lui passer commande de la fameuse couleur "rouge bordeaux" qui est celle que j'ai choisie pour ma Vanguard.
En deux temps trois mouvements, mes jantes ont été peintes.
Il ne me restait plus qu'à trouver un fournisseur de pneumatiques spécialisé en modèles "ancêtres".
En effet, la taille 6.00 x 16 n'est plus un modèle courant de nos jours.
Il y a même moyen de les commander et de se les faire livrer à domicile.
Pour ma part, j'ai préféré me rendre sur place pour l'achat, le montage (avec chambre à air) et l'équilibrage.
En ce qui concerne le modèle, j'avais le choix entre les marques suivantes : Dunlop, Avon, Goodrich (à flancs blancs), Michelin, Firestone, Excelsior, Goodyear et Sava.
En ce qui concerne les prix, cela va du simple au triple.
Mon choix s'est porté sur un modèle typique des années 50 de la marque Excelsior comme vous pouvez le voir sur la photo ci-dessus.

Décapage

 Avant de conduire la voiture chez le carrossier pour quelques travaux de soudure et mastiquage avant peinture, je devrai faire sabler les élements de carrosserie rouillés.
Mais avant cela, je dois les décaper afin d'enlever toute trace de peinture et ainsi mettre la tole à nu.
J'ai donc profité de cette journée pour décaper le toit en aluminium, les deux portes arrières, ainsi que l'imposant capot.
La photo ci-contre montre le travail avant et après décapage.
La petite heure qui me restait avant de rentrer me reposer a été utilisée pour démonter tous les élements de la porte droite, à savoir la vitre coulissante et son mécanisme ainsi que celui de l'ouverture de la porte.
Si les portes arrières sont en bon état hormis quelques traces de rouille non perforante, il n'en va pas de même pour la portière qui est trouée en son bas.

Filtre à air

Voici enfin les premiers vrais beaux jours de l'année 2012.
Durant l'hiver et les deux premiers mois du printemps, je n'ai pas fait grand chose, je veux dire personnellement.
Par contre, d'autres ont travaillé pour moi : le sableur pour mes jantes et le chromeur pour la calandre, la mascotte du capot, le bras du changement de vitesse et les fixations des pare-soleil.
Hier et aujourd'hui, il a fait un temps magnifique et j'en ai profité pour mettre en primer pas mal de petites pièces précédemment dérouillées. Toutes ces pièces seront peintes prochainement en rouge bordeaux qui sera également la couleur de la carrosserie.
Seuls quelques éléments seront peints en noir car ils l'étaient d'office à l'origine, peu importe la couleur de la voiture. Il s'agit des deux klaxons, du radiateur, du chauffage, du cache-culbuteurs et du filtre à air.
Ce dernier, dont vous pouvez voir la photo ci-dessus, est un modèle à bain d'huile. En ce qui concerne le modèle, c'est celui réservé par Standard UK aux véhicules destinés à l'exportation. Les modèles anglais étaient différents.

Brussels Motor Show 1952

Peter Foster est un membre du Standard Motor Club et le responsable des pièces Standard d'après guerre.
Il est par conséquent mon interlocuteur privilégié lorsque j'ai besoin d'un renseignement ou d'une pièce bien précise pour la restauration de ma Vanguard.
Aujourd'hui, j'ai reçu de sa part la photo ci-contre qui a été prise devant le Palais des Expositions de Bruxelles en 1952. On y voit une Standard Vanguard Saloon Phase 1A.
Ce modèle est celui qui a suivi le mien. Mais très curieusement, le pare-chocs est celui d'une Phase 1...

Ceci est d'autant plus curieux que ma Vanguard qui est une Phase 1 dispose des pare-chocs d'une Phase 1A.

Il faut croire qu'Impéria jonglait à l'époque avec les modèles et, peut-être à la demande des clients, intervertissait les pare-chocs, les portières, etc...

Calandre (re)chromée

 

La voilà enfin !!!
Encore un nouveau pas dans la restauration de ma Vanguard.

Jantes sablées

Comme vous l'avez lu, ma Vanguard disposait de 3 jantes larges et de deux jantes étroites.
Après m'être renseigné auprès du Club anglais des anciennes Standard, j'ai appris que les jantes qui avaient d'origine été installées sur mon Van étaient les larges.
Il me fallait donc trouver au minimum deux jantes larges complémentaires.
Par un heureux hasard, j'en ai trouvé en Angleterre et ai profité de mon voyage à Stoneleigh pour aller les chercher.
Cerise sur le gâteau, le vendeur habitait sur ma route, dans le Kent.
Dès mon retour, j'ai les ai confié à un sableur. Vous pouvez voir le résultat ci-contre. Il ne me reste pour qu'à les peindre dans la même couleur que la future carrosserie, à savoir en rouge bordeaux.

Stoneleigh

Cette année, mon épouse Catherine et moi-même, nous nous sommes rendus à Stoneleigh pour visiter la bourse d'échange de pièces Triumph.
Je savais que le Club anglais des anciennes Standard y avait un stand et y exposait plusieurs voitures.
J'avais appris qu'il y aurait une Standard Vanguard Phase 1 mais en version "pick-up".
L'avant de cette voiture est quasi identique à la mienne. Mais les connaisseurs distingueront quelques différences comme la mascotte à l'avant du capot, le pare-chocs et la partie supérieure de la calandre qui comporte le mot "Vanguard" alors qu'il n'y a rien sur mon van.
Ceci dit, ce pick-up n'en est pas vraiment un. En effet, il s'agit d'une conversion à partir d'un modèle "saloon". Quel intérêt, me direz-vous ? La réponse est simple : le propriétaire n'avait pas d'autre choix à compter du jour où un arbre est tombé en plein milieu de la voiture.
Quoi qu'on en pense, le travail réalisé est splendide et très très proche de l'original.

Jantes

Cela fait maintenant plusieurs semaines que je n'ai plus rien écrit.
C'est tout à fait normal car je travaille très peu dans mon garage lorsque la température tombe sous zéro.
Cela ne m'a pas empêché de démonter mes pneus et de commander de la tole pour refaire mes soubassements.
Quelle ne fut pas ma surprise de constater que j'ai deux types de jantes différents.
Regardez bien la photo; il en existe des larges et des étroites (merci pour la photo, Placido)
Après m'être renseigné, il s'avère que le modèle "large" a été utilisé sur les fourgonnettes et la Phase 2. L'autre modèle était utilisé sur les saloons de la Phase 1 et 1A.
Ne ne saurai jamais pourquoi j'ai hérité de 3 jantes larges et de 2 jantes étroites mais ma décision est prise, je dois en trouver d'autres afin qu'elles soient toutes identiques. Je pars en chasse...