vendredi 4 novembre 2011

Enjoliveurs

Mes quatre enjoliveurs sont fortement attaqués par la rouille.
Deux solutions pour y remédier : soit les remettre à un professionnel afin de les rechromer, soit en acheter des neufs.
Ma première idée était de les faire rechromer, pensant à tort qu'il était impossible d'en trouver des neufs soixante ans après leur fabrication.
J'avais tort !!!
J'en ai trouvé de flambants neufs sur Internet avec un petit peu de chance.
En effet, ces enjoliveurs n'étaient pas vendu pour une Standard Vanguard mais bien pour une Triumph Renown...
Il fallait juste savoir que ces enjoliveurs sont parfaitement identiques, seul l'écusson fixé au centre diffère suivant le modèle.

mardi 1 novembre 2011

dimanche 2 octobre 2011

Electrolyse

En attendant de trouver le tolier qui réalisera la découpe et le pliage des 6 toles destinées à refaire les soubassements gauche et droit, lorsque j'ai un petit peu de temps, j'électrolyse les pièces rouillées.
Tout y passe, petites et grandes, écrous, boulons, vis, rondelles, supports de ceci, ressorts de cela, etc...
Et croyez-moi, il y en a des pièces dans une voiture !!!
Les grandes pièces sont plongées dans une grande bassine tandis que les petites sont placées dans un récipient métallique lui-même plongé dans une bassine en plastique plus petite.
Toutes les pièces à dérouiller sont solidarisées à l'aide d'un fil métallique afin de permettre un bon contact et sont ensuite reliées à la borne négative du circuit électrique 12 volts.
Le tranformateur que j'utilise est celui d'un ancien PC. Il débite suffisamment pour électrolyser les pièces mais comme il travaille lentement, je le laisse agir toute une nuit.
Le lendemain matin, juste avant de partir travailler, je coupe le courant (il a travaillé 12 heures tout de même...) de telle manière que le soir, je peux nettoyer toutes les pièces à la brosse métallique fixée sur ma foreuse.
Et ainsi de jour en jour.

jeudi 22 septembre 2011

Nouveau faisceau électrique

En m'aidant du schéma d'époque et de son code de couleur, j'ai confectionné un nouveau faisceau électrique avec les fils électriques achetés en Angleterre.
La majorité de ces fils ont la même section. Les seuls "gros" fils sont ceux alimentant les phares et les klaxons.
Il m'a fallu quelques soirées après le boulot pour réaliser le nouveau cablage.
Bon, bien sûr il n'est pas identique à l'original. En effet, à l'époque le ruban adhésif n'existait pas et on utilisait des gaines en tissu. Je n'ai pas poussé l'originalité jusque là.
Le voilà maintenant mis de côté, attendant le jour où la carrosserie et le moteur seront remontés. Mais ça, c'est pour dans bien longtemps...
La prochaine grande étape de la restauration sera la confection et l'installation de nouveaux soubassements.
Et entretemps, je vais continuer à dérouiller, dérouiller, dérouiller,...

mercredi 31 août 2011

Faisceau électrique

 Le faisceau électrique est en bien piètre état : des fils ont été resoudés, d'autres sont abimés, les contacts sont rouillés, les couleurs n'ont plus leur faste d'antan... Bref, j'ai décidé de le remplacer par un neuf. Renseignements pris auprès d'un fournisseur anglais, la facture est salée !!! Mais par bonheur, le même fournisseur propose au mètre tous les fils électriques dans toutes les couleurs possible. Qui plus est, il est possible d'en acheter soit en plastique, soit en tissu (je parle de la gaine, bien entendu)
J'ai donc installé sur le mur de mon garage deux grands panneaux d'aggloméré sur lesquels j'ai fixé l'ancien faisceau électrique.
Un par un, j'ai répertorié tous les fils en notant tous les codes couleurs ainsi que leur section.
Au bout du compte, j'en ai totalisé plus de 100 mètres...
Armé de tous ces renseignements, j'ai passé commande auprès du fournisseur anglais.
En finale, hormis tout le boulot que représentera la création du nouveau faisceau, celui-ci me reviendra à un tiers du prix d'un faisceau tout fait.

dimanche 28 août 2011

Premier coup de disqueuse

Afin d'y voir plus clair sur la manière dont ont été conçus les soubassements, je me suis décidé à sortir ma meuleuse d'angle sur laquelle j'ai installé un fin disque destiné à couper le métal.
Je me suis bien sûr limité à disquer la tole là où la rouille avait fait son oeuvre en évitant de découper les parties encore saines.
Quelques minutes plus tard, les parties internes d'un caisson se présentèrent à moi.
Je ne suis pas carrossier et n'ai jamais appris à souder mais au vu de l'état des soubassements, il ne me semble pas du tout que la restauration soit des plus compliquées.
Je vais par conséquent me procurer de la tole, la découper, la ceintrer, la plier,...et demanderai l'aide d'un soudeur chevronné pour finaliser le travail.


jeudi 25 août 2011

Soubassements


Le châssis maintenant entièrement remonté, hormis les roues, je pouvais m'attaquer à une autre pièce maitresse : la carrosserie.
La construction de la dalle de sol de mon futur carport m'a malheureusement freiné dans mes projets.
Une fois terminée, je pouvais retourner dans mon garage.
Afin d'élever la Vanguard dans les airs, j'avais déjà démonté le plancher de mon garage.
Il ne me restait plus qu'à installer quelques poutres et un palan.
Quelques points d'attache dans la Vanguard, une bonne corde bien solide et hop...elle s'éleva comme un lama en lévitation.
Afin de la maintenir dans les airs en toute sécurité, j'ai fixé des attaches sur les murs et une poutre entre elles.
Maintenue ainsi solidement à près de un mètre de hauteur, je pouvais enfin prendre quelques photos des soubassements, que je savais déjà bien rouillés.
Y a plus qu'à ...

mercredi 24 août 2011

Cartes postales anciennes

Cliquez sur la photo pour l'agrandir

Même si je n'en suis pas un collectionneur, j'aime bien regarder d'anciennes cartes postales.
Mais je préfère encore plus regarder des cartes postales sur lesquelles on peut nettement distinguer les automobiles de l'époque.
En cherchant sur Internet, j'en ai découvert quelques unes (pas beaucoup) sur lesquelles on peut voir d'anciennes Standard dont des Vanguard.
J'ai créé un fil sur le forum du club anglais "Standard Motor Club" et je les y ai placées.
Vous pouvez les voir en cliquant sur ce lien:
Si vous en avez chez vous, ce serait sympa de les ajouter sur ce forum.

samedi 13 août 2011

Gazoline


J'invite tous les amateurs de la Standard Vanguard à se procurer le numéro 181 (août-septembre 2011) du magazine français GAZOLINE.

Huit pages sont consacrées à un comparatif entre la
Vanguard Phase 1 et la Vanguard Phase 3.

dimanche 7 août 2011

Correspondance

Pour mon plus grand plaisir, j'ai reçu dernièrement un email d'une personne qui avait roulé en Standard Vanguard. Ses souvenirs des caractéristiques de cette voiture sont très précis et, avec son accord, je vous prie de trouver ci-dessous ce qu'il m'a écrit.

Bonjour,
Je suis tombé tout à fait part hasard sur votre blog . En effet, je recherchais des documents sur la vanguard.
Je connais très bien cette voiture ... En 1954, ma jeune soeur venait de naître et mes parents possédaient une Studbaker 1939 très fatiguée et surtout très gourmande en essence bien qu'à l'époque, au Maroc où nous vivions, le carburant n'était pas plus cher qu'aux USA car il n'y avait aucune taxe.
Mon père s'est alors orienté vers l'achat d'un break. Soit un Chevrolet 19 cv arrière woody, soit vers un break 4 portes + deux demi-portes arrière appellé "canadienne ". C'est donc une Vanguard Standard qui fut retenue et nous sommes allés la chercher à la concession de Casablanca qui vendait également les Triumph TR2 à l'époque (même sigle, même moteur) .
Elle était neuve bien sûr, bleu clair métallisé, intérieur d'un skaï rouge d'excellente qualité ressemblant à s'y méprendre à du cuir ( à se faire vraiment bluffer ! ) .
Elle possédait un 4 cylindres de 12 C.V fiscaux développant 72 CV, une boite trois rapports avec sélection au volant ( la boite 4 était disponible en option sur la canadienne et de série sur la vanguard 3 volumes, la 2 volume dos rond étant abandonné à la distribution au Maroc .
Elle avait une calandre avec de grosses barres chromées. Le tableau de bord était très complet . Tous les cadrans étaient rectangulaire (marque SMITH comme sur les motos britanniques ) et 4 autres compteurs (jauge carburant, ampère-mètre, température liquide, et pression d'huile. Le tableau de bord étant métallique, il était peint comme la carrosserie (bleu métal).
Il y avait ensuite un autoradio au centre au dessus des commandes. En bas et à gauche le démarreur (on appuyait ; c'était des "boutons couleur ivoirine très beaux ), puis les commandes de phares au dessus et en tournant le bouton, les deux plafonniers s'éclairaient, essuie glace, et en opposé au démarreur la commande de starter qu'on tirait d'au moins 4 cm ! L'inverseur code-phare se faisait au pied gauche et au niveau du genou, on trouvait une massive poignée "frein de stationnement). Sous le tableau de bord, une molette avec ressort pour remettre le compteur journalier à l'heure ! Du moderne .
La mécanique n'était pas en retard : 4 cylindres dans les 2,2 litres, culbutés, avec un énorme filtre au carburateur avec un bain d'huile (modèle pour l'Afrique ? ). Equipement 12 volts, ce qui était rare pour l'époque et essuie glace avec moteur électrique (rare à l'époque : en général à dépression sur la pipe d'admission ) et surtout une possibilité de démarrer à partir du caisson moteur avec un contacteur sous caoutchouc ! (fallait le trouver) .
La consommation était un peu élevée 12/13 litres au 100 (avec 3 rapport c'est un peu normal )
Pas de clignotants mais des "flèches lumineuses".
Cette voiture a fait 2 ou trois fois dans les années 50 Maroc France via l'Espagne (Les routes dans ce pays étaient des pistes - pas goudronnées / les stations de carburant tous les 100 km parfois + ! ) .
En 1970, mon père m'a donné cette voiture qui totalisait 130 000 km . La carrosserie était encore propre (elle avait 16 ans ) mais nous avions de gros soucis de direction  (boitier et rotules). Jamais de surchauffe.
Un pot de Jeep de l'armée avait été installé et sortait au niveau de la portière gauche (comme les Renault R.4 ).
En vitesse de pointe un 135 au compteur, mais ça tangait dur ! Mais les reprises était franches, nettes .
En 1970, on avait déjà des difficultés pour trouver les pneus et on avait monté des 650 x 16 et même des 700 par x 16 gonflés à 1, 8 bar .
J'ai gardé cette Vanguard jusqu'en 1979, date à laquelle j'ai commencé à avoir des problèmes . Plus de démarreur, je démarrai à la manivelle et gare au retour ! L'embrayage était mort et j'avais fait recharger les disques mais le gros hic, tous les pas de vis et visserie était en pas impérial (pouces anglais) et on ne pouvait pas hybrider la visserie ! Par ailleurs, le pignon d'attaque de l'allumeur était trop usé et impossible de trouver l'axe d'allumeur.
Notre Vanguard avait été assemblée en BELGIQUE et elles étaient mieux finies que celles sortant de Grande Bretagne . Je l'ai donné à un de mes amis garagiste .
Qu'est-elle devenue ,? Celui-ci est décédé en 1991 et à cette époque elle aurait été en état de reprendre une vie après remise en état .
Au fait, d'origine sur le capot, il y avait une grande fusée mascotte devant de 15/18 cm. 
Le chauffage de l'habitacle n'existait pas.
Mon oncle qui avait une traction avant 15 CV dotée de 2 carburateurs zénith et une pipe "autobleu" (il était pilote dans l'armée de l'air et adorait les voitures "gonflées) avait beaucoup ou  de mal à dépasser la vanguard quand elle était lancée (d'origine la traction 15 développait 77 C.V et avec les améliorations elle devait gagner 5 ou 6 C.V soit 83 ou 84 C.V ) .
Voilà l'histoire de notre voiture de famille . Il y a quelque temps, un belge en vendait une 3500 euro en 2 volumes (dos rond) . Elle semblait ne pas être trop affectée par l'âge . Elle était visible dans le département des Landes et portait la mention "en état de rouler".

J'avais même une photo ou la Vanguard est attelée à une remorque 1000 kg fermée pour les voyages trans-Espagne !
Les enjoliveurs de ta voiture sont d'origine . Il te manque les demi-caches arrière de roues . Une galère pour les remettre car il y a 2 gros ressorts toujours plein de terre séchée ...Par ailleurs, notre voiture avait 4 portes latérales -les tiennes sont chez le marchand ! Autre remarque, tu as le volant du pauvre . Sur la nôtre, il y avait un centre avec un insigne standard et un cerclage complet chromé qui contactait l'avertisseur . En outre, il y avait un ergot chromé à la verticale supérieur du volant pour l'index de changement de direction avec retour automatique, bien que ce soient des flèches .
Ce qui me pose problème ce sont tes catadioptres  arrière .. Pas sûr que ce soit des pièces d'origine car en 1954 cet élement de sécurité n'était pas obligatoire . A mon avis c'est du rajouté .
As-tu le cric de levage à colonne avec manivelle attenante ? Sur la tienne, as-tu la roue de secours à plat sous une plaque de tôle ? En 700 x 16, c'est galère pour la remettre . Ca serre trop pour la rentrer . Au fait pour tes pneus, regarde si les pneus de J7 / 9 ne se montent pas . Les appellations des mesures ont changé avec l'arrivée des carcasses radiales . Je pense que du 600 x 16 ou 6.50 x 16 correspond aux pneus de traction car j'ai eu une 11 cv légère dans les années 70 ( j'étais fauché à cette époque ) et je pense que c'est du 600 x 16 comme les premières DS en 1956 . Regarde un peu sur internet "fiche technique citroen traction avant ... Je regarderai de mon côté .
A bien regarder, je pense que ta voiture a été assemblée en G.B . Au fait, en dehors de Coventry elle a été également montée à Glasgow et à Anvers en Belgique .
Au Maroc il y en avait mais pas tant que cela . Les voitures anglaises avaient mauvaises presse car elles étaient souvent en panne . Et puis, le Maroc était un protectorat avec des taxes douanières quasi inexistantes . D'ou des prix de vente assez favorable dans tous les domaines . Enfin, il y avait une très grosse communauté américaine depuis le débarquement en Afrique par eux-mêmes . Les militaires y étaient présents pour 3 ou 4 ans . C'étaient des aviateurs pour la plupart  . En quittant le Maroc "ils fourgaient " car c'est vraiment le terme approprié, leurs grosses américaines pour une poignée de billets . Les ramener, c'étaient des taxes à l'arrivée, des frais de transports car tout repartait par l'Allemagne Fédérale . Aucune liaison maritime directe entre la Maroc et les USA .
A titre d'exemple, en 1954, de mémoire, la Vanguard a été acquise pour 575 000 francs . La Chevrolet Custom Country - neuve bien - sûr - (le break woody ou tôle ) 620 000 francs avec le 6 cylindres 19 cv développant 115 cv pour 2 tonnes de tôles . La vanguard doit peser(de mémoire 1275 kg tous pleins faits ) La Chevrolet arborait un beau tachymètre gradué jusqu'à 180 km/h mais elle plafonnait à 140...et consommait entre 18 et 20 litres . Par contre, pour les pièces d'américaines, au Maroc, c'était comme chez Renault ou PSA ici . Aucun problème . Ce que je n'aime pas sur la Vanguard, c'est la pédale d'accélérateur suspendue avec sa langue de 6 ou 7 cm de long . Tu fatigues à la conduite . Voilà, on reste en contact . Si je ne retrouve pas de photos de la Vanguard, je demanderai à mon Frère . Il doit en avoir ( j'espère ... pour toi ) .
Bien cordialement .
Erick DARMENTON

dimanche 31 juillet 2011

Châssis entièrement remonté

Pour pouvoir installer tout le circuit de freinage, je devais tout d'abord replacer le train arrière.
Les lames de ressort remontées et le pont nettoyé et repeint, leur installation n'a essuyé aucune difficulté.
Il n'y avait dès lors plus rien empêchant le placement du circuit de freinage arrière.
Pour finir, j'ai également remonté les pédales d'embrayage et de freinage ainsi que le volant.
Tel que vous voyez la photo, je n'ai plus rien à remonter sur le châssis pour l'instant.
Par conséquent, soit je m'attèle à nettoyer le moteur pour le replacer sur le châssis, soit je m'occupe de la restauration de la carrosserie.
Ou alors, je nettoie mes jantes avant de les porter à sabler et écume le marché afin de trouver des pneus de 6.00 x 16 (pas facile, ça...)

vendredi 15 juillet 2011

Maître-cylindre de freins

Lorsque j'avais démonté le maître-cylindre de freins, je m'étais rendu compte que les caoutchoucs étaient beaucoup trop usés pour être encore utilisés. Ma première idée était d'acheter un kit de remplacement. C'était sans compter sur la chance qui est toujours de mon côté !!! En surfant sur un site d'achat en ligne, je découvre un maître-cylindre très légèrement différent du mien mais qui est proposé pour mon modèle de voiture. J'envoie un email au vendeur afin de savoir s'il s'agit d'une pièce neuve ou reconditionnée. Très gentillement, il me confirme qu'il s'agit bien d'une pièce neuve et qu'elle est complète.
Quelques jours plus tard, mon nouveau maître-cylindre de freins était monté sur mon châssis.

dimanche 26 juin 2011

Freins avant

Il y a quelques temps, j'avais acheté auprès du Standard Motor Club les tuyaux souples de conduite de freins et auprès d'un grand fournisseur anglais les tuyaux rigides en cuivre pour l'ensemble du circuit de freinage.
Aujourd'hui, après avoir remonté les garnitures de frein ainsi que les tambours, j'ai replacé tout le circuit de freinage à l'avant. Pour ce faire, il m'a fallu nettoyer tous les éléments faisant jonction entre les tuyaux souples et rigides. Pour finir la journée, j'ai entièrement démonté le maître-cylindre de frein pour me rendre compte, mais ce n'était pas une surprise, que tous les éléments internes devaient être changés. 

lundi 20 juin 2011

Rotules de direction

Tout en travaillant sur mes lames de ressort, je continue de dérouiller, traiter, repeindre d'autres pièces mécaniques. Les cache-poussière des rotules de direction étaient totalement hors d'usage. C'est généralement le cas sur toutes les voitures anciennes.En trouver des neuves n'est pas toujours évident. Dans mon cas, la chance m'a souri. Il faut savoir que sur chaque rotule, il y a deux caoutchoucs que l'on appelle "intérieur" ou "extérieur". Or, ils sont différents (pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué...). Le Standard Motor Club disposait dans son magasin des caoutchoucs extérieurs uniquement.
Alors, en cherchant un petit peu, j'en ai trouvé auprès d'un fournisseur anglais car ceux-ci ont également été utilisé sur la Triumph GT6. Une chance pour moi !!!
Après réception, je les ai installés et ils vont parfaitement.
Auprès d'un autre fournisseur, belge cette fois, j'ai acheté une bonne quinzaine de graisseurs que j'ai installé séance tenante.

dimanche 29 mai 2011

Lames de ressort

Maintenant que les amortisseurs avant sont fixés sur le châssis, je vais m'attaquer aux lames de ressort.
A l'arrière de la Vanguard, il n'y a ni ressorts hélicoïdaux, ni amortisseurs hydrauliques.
Il n'y a qu'une paire de lames sur lesquelles est fixé le pont arrière rigide.
Ces lames sont solidarisées entre elles par une série de fixations boulonnées.
En tout, 15 lames forment l'ensemble.

Il ne me reste plus qu'à les nettoyer, dérouiller et remonter avec une bonne couche de graisse entre chaque lame.

jeudi 19 mai 2011

Montage des ressorts

Lorsque j'avais démonté les ressorts, Placido m'avait bien aimablement prêté des outils professionnels.
Je dois avouer que, même avec ceux-ci, j'avais eu quelques difficultés en raison du manque de place pour manoeuvrer. Mais j'y étais arrivé.
Je me demandais néanmoins comment j'allais faire pour les remonter. La tâche s'avérait ardue et m'angoissait un petit peu...
Entretemps, j'ai acheté un manuel d'atelier d'époque (en anglais) qui traite de tous les aspects de la voiture et surtout comment procéder pour effectuer des réparations.
En consultant le chapitre relatif aux suspensions avant, je découvre qu'il existe un outil spécial pour effectuer cette opération. Bien sûr, je ne l'ai pas et il me paraît compliqué à réaliser sans un poste à souder et le doigté du spécialiste en la matière.
En y regardant de plus près, je me dis qu'il doit être possible de le remplacer par des tiges filetées munies d'écrous à chaque extrémité. Je me dis aussi qu'en positionnant correctement l'ensemble, il doit être possible d'arriver au même résultat.
Aussitôt pensé, aussitôt fait !
Le résultat est impeccable.




vendredi 13 mai 2011

Electrolyse

Ma première idée pour enlever la rouille de toutes les pièces métalliques était d'acheter une petite cabine de sablage.
En me rendant visite l'autre jour, Placido m'a suggéré d'essayer l'électrolyse.
Ne connaissant pas ce procédé, il m'a envoyé de la documentation par email et je me suis rendu au magasin pour acheter les ingrédients.
Mais en fait d'ingrédients, je n'avais besoin que de soude caustique.
Afin d'enlever la rouille déposée sur le fer, il faut : une bassine en plastique, de l'eau du robinet, de la soude caustique, du fil de fer, du courant électrique, des tampons métalliques en inox, un chargeur de batterie 12 volts, une foreuse avec une brosse de fer et 2 heures et demi de patience.
Le résultat, vous l'avez sous les yeux (cliquez une ou deux fois sur la photo pour l'agrandir)
Il ne me reste plus qu'à démonter toutes les pièces rouillées, les faire tremper et les repeindre en anti-rouille.
Quel plaisir de bricoler sur des vieilles voitures.
Merci Placido.

lundi 18 avril 2011

Châssis flambant neuf

Après 15 jours de patience, mon châssis est enfin revenu à la maison sablé, une couche d'Epoxy et une couche de finition noire brillante.
J'avais habillé ma remorque de boudins de mousse, ceux que l'on vend pour isoler les tuyaux d'eau chaude, afin de protéger le châssis durant le transport.
Un fois à la maison, il a repris sa place au milieu de mon garage, prêt à recevoir les premiers éléments.
Ceci dit, il devra attendre un petit peu maintenant... Sniff, sniff,...
En effet, mon souhait est de remonter une à une toutes les pièces mais après les avoir entièrement nettoyées, brossées, sablées et repeintes.
Or, je ne dispose pas (encore) d'une cabine de sablage.
Il va donc me falloir attendre un petit peu pour continuer la restauration, temps que je vais mettre à profit pour effectuer des travaux dans la maison et dans le jardin.

lundi 28 mars 2011

Train avant


Le démontage du train avant s'est avéré nettement plus compliqué que celui du train arrière.
La difficulté principale résidait dans la compression des ressorts, difficulté essentiellement due au fait qu'il faut les comprimer sur place, à même le châssis et que l'accès n'est pas du tout aisé.
Placido m'avait très gentillement prêté des outils mais même avec ceux-ci la tâche était ardue.
Mais à force de patience, j'y suis arrivé.
Maintenant, je me demande bien comment je vais faire pour les replacer lorsque le moment sera venu...
Un fois les ressorts démontés, il ne me restait plus qu'à enlever quelques écrous et cette fois-ci je peux enfin le dire : le châssis est complètement nu, prêt pour un bon décrassage.
Comme vous pouvez le voir sur la photo, il est déjà arrimé sur ma remorque afin d'être transporté chez le sableur.

dimanche 20 mars 2011

Train arrière


Vu la température extérieure légèrement sous zéro de ce premier jour du printemps, j'ai dû attendre l'après-midi pour enfiler mes habits de travail et faire un petit tour dans mon garage.
Après avoir bien observé les lames de ressort, je me suis dit que si j'enlevais les écrous sans prendre de précautions particulières, celles-ci réagiraient violemment dès le dernier écrou enlevé.
Hé bien pas du tout !!!
En réalité, tel que placé sous le châssis, le ressort est totalement inerte.
Tous les écrous de fixation pouvaient donc être enlevés sans problème.
Bien sûr, une fois les lames gauche et droite détachées, le train arrière s'est retrouvé entièrement libre, prêt à un stockage avant nettoyage et restauration.
Voilà donc l'arrière du châssis entièrement démonté.
Reste le train avant...

samedi 19 mars 2011

Châssis sans moteur


Petit à petit, le châssis se dénude.
Avant d'enlever le moteur, je me suis attelé à démonter le cable du compte-tours, celui du frein à main, les tuyaux souples et rigides des freins, l'arbre de transmission et enfin la boîte de vitesse.

Une précaution importante à prendre avant de retirer la boîte de vitesse : soutenir le moteur en plaçant par exemple un cric sous le carter d'huile.

Après avoir solidement arrimé une chaîne à l'avant et à l'arrière du bloc, le palan d'une tonne (il n'en fallait pas autant) pendu au plafond a fait le reste.
Centimètre après centimètre, le moteur s'est élevé dans les airs, juste assez pour permettre au châssis de passer en-dessous le temps de redescendre le moteur et de le ranger dans un coin du garage.
Il ne restait plus alors qu'à ramener le châssis à l'intérieur et continuer à enlever quelques éléments jusque là assez inaccessibles comme le pédalier et le maître-cylindre de freins.

dimanche 13 mars 2011

Déplacement Vanguard 4

Déplacement Vanguard 3

déplacement vanguard 2

Déplacement de la Vanguard 1

Séparation carrosserie - châssis

J'avais programmé la séparation de la carrosserie et du châssis ce dimanche 13 mars à 14h00.
N'étant pas Superman, j'avais fait appel à quelques amis afin de venir m'aider pour cette "lourde" opération.
Afin d'alléger notre tâche au maximum, j'avais démonté tout ce qui était possible à l'exception des supports de portes car ils constituaient une excellente prise pour soulever la voiture.
Le but était de lever l'avant de la voiture assez haut pour pouvoir tirer le châssis vers l'avant, le moteur constituant le principal obstacle.
Ainsi, pendant que Jacques, Olivier et Placido soulevaient la carrosserie, Catherine et moi avons tiré le châssis assez loin pour pouvoir reposer la coque à même le sol.

Lorsque la carrosserie de la Vanguard fut rentrée bien à l'abri dans son garage, surélevée sur des traverses en bois placées sur des blocs de béton, nous avons terminé en déplaçant le châssis dans le garage voisin.
La chose fut beaucoup plus aisée.
Si je n'ai pas encore d'idées précises sur la manière de restaurer la carrosserie, en ce qui concerne le châssis par contre, la prochaine étape sera de démonter tous les élements autour du moteur, ensuite le moteur et la boîte de vitesse et enfin les roues et le système de freinage.
Alors seulement pourra commencer le vrai travail de restauration.

mardi 8 mars 2011

Stoneleigh

Chaque année vers le mois de février ou mars se tient à Stoneleigh (Grande-Bretagne) une grande bourse de pièces de voitures uniquement TRIUMPH.
Depuis près de 15 ans je m'y rends presque chaque année.
Mais contrairement aux années précédentes, je n'y suis pas allé pour des pièces "Triumph" mais bien pour des pièces "Standard".
En effet, ma Spitfire n'a plus besoin de rien, ce qui n'est pas le cas de ma Vanguard.
J'ai eu la chance de pouvoir acheter quelques pièces au membre du Club Standard anglais qui s'occupe du stock et, cerise sur la gateau, il tenait un stand à Stoneleigh ce qui m'a évité de devoir payer des frais de livraison.
C'est ainsi que je suis revenu avec un joint de pare-brise neuf, un support de thermostat, un caoutchouc pour le filtre à air, deux boutons usagés destinés à l'ouverture des petites fenêtres latérales des portières, un livre d'origine repertoriant toutes les pièces constituant ma voiture et un éclairage de coffre.
En furetant parmi les stands présents, j'ai également acheté deux clignotants avant et quelques autres petites bricoles.

samedi 26 février 2011

Désolidarisation

Ca y est, je suis prêt !!!
Prêt à quoi, me direz-vous ?
Tout simplement à faire appel à quelques gars moyennement costauds pour soulever la caisse, la déplacer en laissant sur place le châssis.
En effet, il faut vous dire qu'aujourd'hui j'ai déboulonné la caisse du châssis.
Oh, ça ne s'est pas fait sans mal...
Plusieurs boulons fort récalcitrants ont dû être disqués. Il y en a même un qui a cassé net.
Afin de désolidariser la caisse, j'ai dû démonter le support du radiateur, les fixations du pare-choc avant, un bonne dizaine d'écrous à l'intérieur et cinq sous le châssis.
J'ai terminé en dévissant le tuyau d'arrivée d'essence avant de l'enlever car lui aussi était fixé avec deux clips sous la caisse.
Alors, qui vient m'aider un de ces prochains dimanches ? Il me faudrait pour bien faire 7 personnes motivées. Les conjoints sont les bienvenus pour préparer la table et tenir compagnie à Catherine. Un morceau de tarte et une bolée de cidre vous récompensera de vos efforts.
Merci d'avance.
Posted by Picasa

mardi 22 février 2011

Clignoteurs

Comme sur beaucoup de modèles de l'époque, les clignoteurs sont positionnés sur les cotés de la voiture et, lorsqu'ils sont sollicités, s'élèvent de bas en haut pour s'arrêter à l'horizontale tout en s'illuminant.
Lorsque je les avais démonté, l'un d'eux était calé et je n'avais pas souhaité forcer.
Ce soir, je me suis décidé à y regarder de plus près.
Si l'un paraissait en très bon état, l'autre a nécessité un démontage complet, un petit huilage et le remplacement du fil électrique qui était à deux doigts de faire contact avec la masse...
Un petit essai à l'aide de deux fils et d'une batterie m'a permis de me rendre compte qu'ils étaient totalement opérationnels - même les ampoules n'étaient pas grillées.

samedi 19 février 2011

Le bout du tunnel

 Je commence à voir le bout du tunnel.
Ce que je veux dire c'est que maintenant il n'y a plus grand chose à démonter avant de désolidariser la caisse du châssis.
Encore une demi-journée de travail pour démonter le circuit de freinage, la colonne de direction ainsi que quelques bricoles et je pourrai faire appel à quelques bras costauds pour soulever la caisse et tirer le châssis.
Aujourd'hui, je me suis attelé au démontage de tout le circuit électrique.
Afin d'y arriver, j'ai dû également enlever le pédalier, le frein à main, le volant, le changement de vitesses, la tole protégeant la boîte de vitesse, les clignoteurs avant, les trappes d'accès au système de chauffage (qui était en option sur les Vans et même sur les Saloons)
Mon intention, en ce qui concerne la cablage électrique, est d'en fabriquer un tout neuf en me basant sur celui que je viens de démonter et qui est en mauvais état (et en tissu...)
Il me faudra également remplacer tous les bouchons ou passe-fils en caoutchouc qui sont en fin de vie.

jeudi 17 février 2011

Support d'auto-radio

Hé bien oui...
La pièce que je pensais être la plus difficile à trouver, à savoir le support de l'auto-radio, a finalement été dénichée en deux coups de cuillère à pot.
Il ne m'a fallut que quelques emails de par le monde (merci Internet) pour trouver un revendeur de pièces neuves et d'occasion pour anciennes voitures anglaises et plus spécialement Standard.
Après avoir payé à l'aide de ma carte de crédit et de manière hautement sécurisé, je n'ai dû attendre qu'à peine une dizaine de jours (c'aurait été plus rapide si la poste belge n'avait pas fait grève pendant deux jours...)

dimanche 13 février 2011

Pare-brise

S'il y a bien une chose que je n'aime pas faire sur une voiture, c'est démonter le pare-brise.
Il faut dire que par le passé j'en ai explosé plus d'un en voulant les démonter.
C'est par conséquent avec d'infinies précautions que je me suis attelé à cette pénible tâche.
Heureusement, ne disposant pas encore de quatre mains, j'ai pu compter sur l'aide précieuse de Catherine et à force de patience nous avons réussi à enlever les deux carreaux constituant le pare-brise.
Ouf !!!
L'après-midi s'est alors continuée en démontant les klaxons, les essuie-glace, les clignotants latéraux (flèches), le tableau de bord, une partie du cablage électrique ainsi que différents autres petits éléments.

samedi 12 février 2011

Toit ouvrant ?


Encore un samedi matin passé à démonter, dévisser, déboulonner...
Aujourd'hui, ce fut le tour des carreaux arrière, du réservoir d'essence, du radiateur électrique (pas d'origine), du rétroviseur intérieur (pas d'origine non plus) et du toit.
Du toit ???
Hé bien oui, le toit se démonte, à mon plus grand étonnement.
Il s'agit d'un grand panneau (à première vue de l'aluminium) maintenu sur un cadre en bois lui-même fixé à l'intérieur par de toutes petites vis...
Afin de cacher toute cette armature peu esthétique, un grand morceau de tissu était maintenu tendu. Le jour où la voiture était arrivée chez moi, ce morceau tendu au plafond était trempé, preuve évidente que le panneau n'était plus hermétique et laissait passer l'humidité.

jeudi 10 février 2011

Standard Vanguard Database

Les voitures de la marque Standard ne courent plus les rues aujourd'hui et sur le marché des voitures de collection, il devient de plus en plus rare d'en trouver une.
Ceci peut paraître paradoxal sachant que l'usine Impéria de Nessonvaux en a monté dès 1947 et s'est même distinguée en créant une Vanguard cabriolet.

Combien reste-t-il de Standard Vanguard aujourd'hui ?
Cette question n'aura jamais de réponse car on en retrouve dans le monde entier, sous toutes les latitudes.
Néanmoins, pourquoi ne pas créer une base de données reprenant toutes les Standard Vanguard encore en état de rouler (ou en cours de restauration/en attente de restauration) ?

Vous possédez une Vanguard Phase 1, Phase 1A, Phase 2, Sportsman, Vignale ou Ensign ?
Vous possédez une Saloon, Van, Pick-up, Break, Cabriolet ?

Je vous propose de créer une grande base de données de toutes les survivantes.
Envoyez-moi un email (marc.bertels@skynet.be) avec une photo de votre voiture et
les renseignements suivants :
Modèle
Année
Couleur
Numéro de châssis
Pays & Localité
Particularité éventuelle

Ces renseignements et votre photo seront affichés sur ce Blog :
http://standardvanguarddatabase.blogspot.com/




samedi 5 février 2011

Plancher en bois

                                                                                                                                                                                 Encore une matinée de démontage... J'ai continué aujourd'hui en déboulonnant ou dévissant à l'arrière du van : les petits feux stop, le pare-choc ainsi que les deux portes formant haillon.
Quelques boulons récalcitrants ont été disqués tandis que certains autres ont cassé net. Mais dans l'ensemble, pas de grosses casses à regretter.
Désirant enlever le cablage électrique, je me suis rendu compte que celui-ci passait dans un corps creux situé en-dessous du plancher.
Il me fallait dès lors démonter celui-ci.
C'est la première fois de ma vie que je voyais un plancher en bois...
En effet, comme le montrent les photos ci-contre, le plancher est constitué de plusieurs planches épaisses, probablement du bois marin, solidarisées par des traverses, l'ensemble formant un grand panneau.
Après 60 ans, ce plancher est encore en fort bon état !!!
Il faut bien avouer qu'une fois le plancher enlevé (il est maintenu par une série de vis) l'accès au réservoir de 60 litres ainsi que du différentiel est on ne peut plus aisé.

mardi 1 février 2011

Boutons de commande

Sur la console centrale du tableau de bord, en-dessous de l'espace réservé à l'auto-radio, il y a 6 boutons blancs.
L'un sert à faire démarrer la voiture, un autre pour actionner les essuie-glace, etc...
Boutons "blancs" est un grand mot.
Regardez la photo ci-contre et vous constaterez qu'après 60 années de bons et loyaux services, ils ont passé de couleur.
En plus de cela, il y en a un qui manquait et un autre entièrement décomposé.
En surfant sur un site de vente bien connu sur Internet, j'ai été surpris d'en trouver des tout neufs !!!
Le vendeur (spécialisé dans les pièces pour voitures Triumph et Standard) me les a fait parvenir ...d'Australie. Je n'ai même pas dû attendre bien longtemps pour les réceptionner, même pas une semaine. Une adresse à retenir.

samedi 29 janvier 2011

Calandre - brossage

La calandre est composée de 28 lames métalliques chromées fixées sur une armature par des boulons et des rivets.
Les lames supérieures, en forme de V, sont composées de deux lames soudées entre elles.
Au centre inférieur, les petites lames en V sont en fait destinées à donner accès à la manivelle.
Vous remarquerez aisément qu'il en manque une hélas. Il faudra que je la fabrique moi-même.
Toutes ces lames étant fortement rouillées, j'ai passé deux heures ce samedi matin à les nettoyer à l'aide d'une brosse métallique fixée sur ma foreuse, elle-même coincée dans un étau de mon établi.
Certaines sont sorties dans un très bel état, beaucoup d'autres malheureusement sont trop fortement attaquées par la rouille.
Il n'y a pas photo, un re-chromage de toutes les lames sera nécessaire.
En procédant à ce gros nettoyage, je me suis rendu compte que la voiture a dû avoir dans son existence un "petit" accident car certaines lames sont pliées. Un corbillard ne roulant généralement pas très vite, le terme "petit" me semble le mieux adapté. On n'a jamais vu un corbillard rouler à tombeau ouvert...
Un de ces jours, je me rendrai chez Louis pour faire un essai de sablage et juger du résultat. Posted by Picasa

mercredi 26 janvier 2011

Tableau de bord

Cet élément se trouve en plein milieu du tableau de bord.
Les six boutons blancs doivent être remplacés car il y en a un qui manque, un qui est cassé et les quatre restants sont devenus jaunes avec les années.
Par bonheur, je viens d'en trouver...en Australie. Ils sont en commande et je les attends.
Au-dessus des boutons de commande se trouve une pièce destinée à recevoir l'autoradio.
Comme vous pouvez le constater, elle est en piteux état et nécessitera également son remplacement.
Je crains néanmoins que ce ne soit beaucoup plus ardu à trouver. Il faudra sans doute que je m'arme de patience.
Ceci dit, si vous connaissez quelqu'un qui en a une, je suis preneur...Posted by Picasa

dimanche 23 janvier 2011

Calandre

La calandre est composée de nombreuses lamelles chromées.
Toutes ces lamelles sont fixées au dos sur des lattes métalliques formant son armature.
Chose curieuse, une lamelle sur deux est fixée à l'aide de plusieurs boulons tandis que l'autre est tout simplement rivetée.
Je me suis malheureusement rendu compte qu'une des lamelles manquait à l'appel, à savoir celle située à la base du mécanisme basculant permettant d'introduire la manivelle.
En moins d'une heure, j'avais dévissé tous les boulons et fait sauté tous les rivets.
En ce qui concerne le re-chromage de toutes les lamelles, ce sera pour plus tard car ma priorité pour l'instant est d'entièrement démonter la voiture afin d'en établir son bilan.

samedi 22 janvier 2011

22 janvier 2011

Ce samedi matin, j'ai profité de l'activité de Catherine pour déménager une bibliothèque de mon bureau vers mon garage. Chouette !!! Je vais pouvoir y ranger toutes les pièces que je vais démonter de la voiture.
En parlant de démontage, j'ai continué cet après-midi par les garnitures des portières afin d'avoir accès aux boulons qui les fixent aux charnières, les deux portières elles-mêmes, les enjoliveurs et une des quatre vitres latérales.
Je me demandais comment étaient fixés ces carreaux et j'ai été surpris...
Il faut tout d'abord dévisser une structure en bois qui se trouve à l'intérieur de la voiture, ensuite sortir précautionneusement le carreau par l'intérieur (il se trouve dans une moulure en caoutchouc), sortir la baguette décorative extérieure (dont les attaches traversent le caoutchouc pour se déployer de l'autre côté et ainsi la maintenir fermement) et enfin enlever la moulure en caoutchouc.
Vous vous doutez bien que cette moulure est bonne à terminer dans la poubelle après 60 ans mais... en trouverais-je une autre ? Pas sûr du tout.

lundi 17 janvier 2011

Chargement vidéo


Grand merci à Didier pour cette petite vidéo sympa.
Certaines mauvaises langues diront que les acteurs sont excellents et que celui qui tourne la manivelle du treuil simule parfaitement un petit malaise.

Instruction Book

Tout propriétaire d'une voiture ancêtre se doit d'avoir en sa possession l' Instruction Book.
Pour quelques petits euros, je me suis donc procuré celui de la Standard Vanguard sur un site de vente aux enchères bien connu.
Ce livre expose toutes les caractéristiques techniques de la voiture ainsi qu'une foule de renseignements pour le conducteur.
Maintenant, je sais que le Van pèse 1200 kg quand le plein d'essence est fait.
En parlant de plein, je suis surpris de savoir que le réservoir peut contenir 68 litres !!!
Toujours d'après ce livre, le numéro de châssis ne se trouve que sur la plaque constructeur riveté sur la caisse et n'est donc pas "frappé". Ca promet lorsque je devrai me rendre au Contrôle Technique Automobile pour l'immatriculation...
Outre des dessins techniques fort intéressants et très bien faits, il y a également un nombre impressionnant de photos destinées à montrer les endroits qu'il faut graisser régulièrement. C'est sûr qu'un entretien classique ne pourra se faire en quelques minutes.

16 janvier 2011


Profitant de la magnifique après-midi de ce dimanche, me voilà déjà à bourdonner autour de ma nouvelle acquisition.
Mon but, si je ne l'ai pas encore dévoilé, est de démonter entièrement la voiture jusqu'au châssis et de la remonter en remplaçant les pièces usées, en soudant de nouvelles pièces s'il le faut, etc...
Me voilà donc en habits du dimanche à démonter à tour de bras.
Afin d'enlever le tapis de sol, je devais d'abord démonter les sièges (inutile de dire qu'il s'agit des sièges "avant" puisqu'il n'y a pas de sièges "arrières" dans les Vans).
Les sièges sont maintenus par des rails, eux-mêmes fixés au châssis par 6 gros boulons. Un seul me fit sortir la grosse artillerie car il était coincé de chez "coincé".
J'ai ainsi pu décoller et sortir le tapis rouge (je rigole pas, c'est sa couleur...) et me rendre compte qu'il s'agissait plus d'une éponge que d'un tapis tellement il était imprégné d'humidité !!!
Le plancher a l'air en bon état hormis un tout petit endroit où la tole est percée.
J'ai ensuite continué le démontage par le capot, le filtre à air, les phares, le radiateur, la calandre et enfin le pare-chocs avant et tout cela sans aucune difficulté, pas un seul boulon récalcitrant.
Mais voilà déjà que la température diminuait, tout comme la clarté d'ailleurs, m'obligeant à ranger mes outils jusqu'à ma prochaine visite à Lady Vanguard.


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