samedi 29 janvier 2011

Calandre - brossage

La calandre est composée de 28 lames métalliques chromées fixées sur une armature par des boulons et des rivets.
Les lames supérieures, en forme de V, sont composées de deux lames soudées entre elles.
Au centre inférieur, les petites lames en V sont en fait destinées à donner accès à la manivelle.
Vous remarquerez aisément qu'il en manque une hélas. Il faudra que je la fabrique moi-même.
Toutes ces lames étant fortement rouillées, j'ai passé deux heures ce samedi matin à les nettoyer à l'aide d'une brosse métallique fixée sur ma foreuse, elle-même coincée dans un étau de mon établi.
Certaines sont sorties dans un très bel état, beaucoup d'autres malheureusement sont trop fortement attaquées par la rouille.
Il n'y a pas photo, un re-chromage de toutes les lames sera nécessaire.
En procédant à ce gros nettoyage, je me suis rendu compte que la voiture a dû avoir dans son existence un "petit" accident car certaines lames sont pliées. Un corbillard ne roulant généralement pas très vite, le terme "petit" me semble le mieux adapté. On n'a jamais vu un corbillard rouler à tombeau ouvert...
Un de ces jours, je me rendrai chez Louis pour faire un essai de sablage et juger du résultat. Posted by Picasa

mercredi 26 janvier 2011

Tableau de bord

Cet élément se trouve en plein milieu du tableau de bord.
Les six boutons blancs doivent être remplacés car il y en a un qui manque, un qui est cassé et les quatre restants sont devenus jaunes avec les années.
Par bonheur, je viens d'en trouver...en Australie. Ils sont en commande et je les attends.
Au-dessus des boutons de commande se trouve une pièce destinée à recevoir l'autoradio.
Comme vous pouvez le constater, elle est en piteux état et nécessitera également son remplacement.
Je crains néanmoins que ce ne soit beaucoup plus ardu à trouver. Il faudra sans doute que je m'arme de patience.
Ceci dit, si vous connaissez quelqu'un qui en a une, je suis preneur...Posted by Picasa

dimanche 23 janvier 2011

Calandre

La calandre est composée de nombreuses lamelles chromées.
Toutes ces lamelles sont fixées au dos sur des lattes métalliques formant son armature.
Chose curieuse, une lamelle sur deux est fixée à l'aide de plusieurs boulons tandis que l'autre est tout simplement rivetée.
Je me suis malheureusement rendu compte qu'une des lamelles manquait à l'appel, à savoir celle située à la base du mécanisme basculant permettant d'introduire la manivelle.
En moins d'une heure, j'avais dévissé tous les boulons et fait sauté tous les rivets.
En ce qui concerne le re-chromage de toutes les lamelles, ce sera pour plus tard car ma priorité pour l'instant est d'entièrement démonter la voiture afin d'en établir son bilan.

samedi 22 janvier 2011

22 janvier 2011

Ce samedi matin, j'ai profité de l'activité de Catherine pour déménager une bibliothèque de mon bureau vers mon garage. Chouette !!! Je vais pouvoir y ranger toutes les pièces que je vais démonter de la voiture.
En parlant de démontage, j'ai continué cet après-midi par les garnitures des portières afin d'avoir accès aux boulons qui les fixent aux charnières, les deux portières elles-mêmes, les enjoliveurs et une des quatre vitres latérales.
Je me demandais comment étaient fixés ces carreaux et j'ai été surpris...
Il faut tout d'abord dévisser une structure en bois qui se trouve à l'intérieur de la voiture, ensuite sortir précautionneusement le carreau par l'intérieur (il se trouve dans une moulure en caoutchouc), sortir la baguette décorative extérieure (dont les attaches traversent le caoutchouc pour se déployer de l'autre côté et ainsi la maintenir fermement) et enfin enlever la moulure en caoutchouc.
Vous vous doutez bien que cette moulure est bonne à terminer dans la poubelle après 60 ans mais... en trouverais-je une autre ? Pas sûr du tout.

lundi 17 janvier 2011

Chargement vidéo


Grand merci à Didier pour cette petite vidéo sympa.
Certaines mauvaises langues diront que les acteurs sont excellents et que celui qui tourne la manivelle du treuil simule parfaitement un petit malaise.

Instruction Book

Tout propriétaire d'une voiture ancêtre se doit d'avoir en sa possession l' Instruction Book.
Pour quelques petits euros, je me suis donc procuré celui de la Standard Vanguard sur un site de vente aux enchères bien connu.
Ce livre expose toutes les caractéristiques techniques de la voiture ainsi qu'une foule de renseignements pour le conducteur.
Maintenant, je sais que le Van pèse 1200 kg quand le plein d'essence est fait.
En parlant de plein, je suis surpris de savoir que le réservoir peut contenir 68 litres !!!
Toujours d'après ce livre, le numéro de châssis ne se trouve que sur la plaque constructeur riveté sur la caisse et n'est donc pas "frappé". Ca promet lorsque je devrai me rendre au Contrôle Technique Automobile pour l'immatriculation...
Outre des dessins techniques fort intéressants et très bien faits, il y a également un nombre impressionnant de photos destinées à montrer les endroits qu'il faut graisser régulièrement. C'est sûr qu'un entretien classique ne pourra se faire en quelques minutes.

16 janvier 2011


Profitant de la magnifique après-midi de ce dimanche, me voilà déjà à bourdonner autour de ma nouvelle acquisition.
Mon but, si je ne l'ai pas encore dévoilé, est de démonter entièrement la voiture jusqu'au châssis et de la remonter en remplaçant les pièces usées, en soudant de nouvelles pièces s'il le faut, etc...
Me voilà donc en habits du dimanche à démonter à tour de bras.
Afin d'enlever le tapis de sol, je devais d'abord démonter les sièges (inutile de dire qu'il s'agit des sièges "avant" puisqu'il n'y a pas de sièges "arrières" dans les Vans).
Les sièges sont maintenus par des rails, eux-mêmes fixés au châssis par 6 gros boulons. Un seul me fit sortir la grosse artillerie car il était coincé de chez "coincé".
J'ai ainsi pu décoller et sortir le tapis rouge (je rigole pas, c'est sa couleur...) et me rendre compte qu'il s'agissait plus d'une éponge que d'un tapis tellement il était imprégné d'humidité !!!
Le plancher a l'air en bon état hormis un tout petit endroit où la tole est percée.
J'ai ensuite continué le démontage par le capot, le filtre à air, les phares, le radiateur, la calandre et enfin le pare-chocs avant et tout cela sans aucune difficulté, pas un seul boulon récalcitrant.
Mais voilà déjà que la température diminuait, tout comme la clarté d'ailleurs, m'obligeant à ranger mes outils jusqu'à ma prochaine visite à Lady Vanguard.


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Déménagement


Ce dimanche 16 janvier 2011, j'avais rendez-vous à 9h00 avec Louis, membre du Belgian Triumph Club et propriétaire outre d'une Triumph TR4 et d'une Dolomite sprint, d'une des plus anciennes Triumph immatriculée en Belgique à savoir une Triumph Gloria Monte Carlo de 1934.
A 9h00 précise je montais dans sa voiture afin de nous rendre à quelques kilomètres de là, en pleine campagne, dans une superbe ferme brabançonne où il dispose d'un splendide atelier & garage.
Après avoir attaché son plateau, nous voilà partis en direction de Ittre pour le chargement de la Vanguard.
La chose fut rondement menée, avec tout le savoir-faire de Louis.
Didier nous avait rejoint afin d'immortaliser ce départ à l'aide de son appareil photographique.
Vers 10h30, nous quittions Ittre afin de parcourir les quelques 15 kilomètres qui séparaient l'ancienne et la nouvelle habitation du van.
Arrivés sur place sans encombre, en slalomant parfois afin d'éviter les nids de poule, le déchargement ne prit pas plus de temps que l'embarquement et en moins de 15 minutes la voiture se trouvait à l'abri au fond de mon garage.
Grand merci à Louis pour sa gentillesse et sa disponibilité.
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samedi 15 janvier 2011

Album photos

Transfert de propriété

Ce samedi 15 janvier 2011, Catherine et moi avions rendez-vous à Ittre chez Daniel afin de finaliser le transfert de propriété de la Standard Vanguard.
J'avais déjà rencontré Daniel (à gauche sur la photo) il y a quelques mois lors d'un rallye touristique que Didier (voir ci-dessous), Patrick (un autre membre du Belgian Triumph Club) et moi-même avions organisé dans le Pajottenland. Nous n'étions donc plus des inconnus l'un pour l'autre.
Comme à son habitude, Daniel se montra jovial, aimable et me remit, outre les documents et la clef de la voiture, un manuscrit dans lequel le tout premier propriétaire avait répertorié tous les frais payés au jour le jour, à savoir les achats d'essence, d'antigel, d'huile, bougies, courroie, radiateur, etc...
Exemple : 8/11/1952 - 25 litres d'essence - 163,25 francs
Le litre de Super coûtait par conséquent 6,53 francs belges en 1952, soit 0,16 euros...

vendredi 14 janvier 2011

Un projet d'avenir

Catherine, ma compagne, est sans conteste douée pour le dessin.
Il faut croire que elle aussi est tombée sous le charme de cette voiture.
Elle rêve peut-être de l'aménager en motor-home ? Pourquoi pas...
Elle a même des projets d'avenir : week-end à la campagne, dans les Ardennes, à la mer,...Posted by Picasa

Dépliant - suite (2)

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Trouvé sur Internet

Dépliant - suite

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Dépliant d'époque

J'ai toujours trouvé sympa de disposer de documents d'époque lorsqu'on achète une voiture ancêtre.
J'en ai eu pour ma ex-Triumph Herald 1200 de 1966 ainsi que pour ma toujours actuelle Triumph Spitfire MK4 de 1971.
Assez rapidement, j'ai mis la main sur un dépliant datant de l'époque de la voiture, ou plutôt très exactement de 02/1950 (voir ci-contre)
Ce dépliant est en parfait état, composé de 4 pages (16 x 23 cm) et porte encore le cachet du concessionnaire J.H. Eggelmeyer de Rotterdam.
Il est rédigé en anglais et, contrairement à ma voiture, montre des vues d'une conduite à droite.
Je note également deux petites différences sur la publicité: l'emplacement de la plaque minéralogique sur le pare-chocs arrière et il n'y a pas de catadioptres en-dessous des feux arrières.

mercredi 12 janvier 2011

Recherche d'infos

De retour à la maison, je m'empresse de charger les photos de Catherine sur mon ordinateur. Pas moins de 90 photos de l'extérieur, de l'intérieur, du moteur, des chromes, etc...
Sur ma lancée, je contacte des membres du Club anglais de voitures Ancêtres de la marque Standard afin d'avoir des renseignements (NB : cliquez sur le titre de l'article pour accéder au site).
Lynda Homer et Peter Lockley se montrent très aimables et m'envoient une foule d'informations.
J'apprends ainsi que la Vanguard n'est pas un "break" (estate) mais un "Van". Il a été monté à Nessonvaux par Imperia et il s'agit d'une "Phase 1" qui a peut-être bénéficié d'améliorations comme le pare-chocs et les clinches des portières (qui ne se trouveront que sur le modèle suivant, la "Phase 1A"), à moins qu'elles ne soient dues à des transformations ultérieures.
Chose curieuse, la voiture est équipée de vitres à l'arrière (voir photo ci-dessus) alors que le Van n'en  avait normalement pas. S'agit-il d'une modification apportée par Impéria avant sa sortie d'usine ou du travail d'un carrossier liégeois ? Je ne le saurai peut-être jamais.
Après avoir pesé le pour et le contre et en toute connaissance de cause, je prends ma décision et fais une offre au propriétaire.
Deux jours plus tard, je reçois son accord.
Nous pouvons par conséquent finaliser cette transaction, à ma plus grande satisfaction.
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Premier contact

 Membre du Belgian Triumph Club depuis 1998, je suis l'actuel propriétaire d'une Triumph Spitfire MK4 de 1971.(NB: cliquez sur le titre de l'article pour accéder au site).
Celle-ci étant entièrement restaurée, je me suis mis en quête d'un nouveau challenge Après de nombreuses recherches, j'ai jeté mon dévolu sur la marque anglaise Standard en raison des liens qui l'ont unie à la firme Triumph.
Mais il faut bien reconnaître que si les Triumph courent encore les rues, il n'en va pas de même pour les Vanguard.
Celles-ci sont relativement rares sur le marché des ancêtres, qu'il s'agisse des modèles populaires comme les Standard 8 et 10 ou des autres Pennant et Vanguard.
Début janvier 2011, en surfant sur Internet, je découvre plusieurs Standard à vendre... en Angleterre ainsi qu'une Vanguard "break" de 1951 qui, je le saurai plus tard, est stationnée sur un parking privé à seulement 15 km de mon domicile.
Je prends contact avec le vendeur et fixe un rendez-vous avec lui un samedi après-midi.
Celui-ci habitant à seulement quelques centaines de mètres d'un autre membre du Belgian Triumph Club dont le père roulait en Vanguard dans les années '50, je propose à ce dernier de m'accompagner, ce qu'il accepte avec grand plaisir.
C'est ainsi que le samedi 8 janvier 2011, je découvre avec Didier et Annick mes amis et Catherine ma compagne, la Standard Vanguard dont photo ci-dessus.
Le propriétaire nous laisse entendre son moteur tourner tandis que Catherine la mitraille de son appareil photographique.
Je remercie le propriétaire, lui promettant de reprendre contact bien vite avec lui afin de lui communiquer ma décision.